Sentir ses larmes couler le long des joues. Ma seule compagnie, en ses nuits funèbres où seule règne l'ombre et ses sbires de caucheamars. Du sang, des gens, des larmes et des lames à celles seules composent cette symphonie gothique. j'aimerai pouvoir en ce moment entendre le bruit des vagues, me coucher sur les galets. Grimper sur la falaise, admirer le paysage. Ses sons et aspects hypnotiques me font oublier quelque peu tout ce qui me pèse, sans que je ne sache vraiment pourquoi. Il me faut de toute façon aller bien, alors je me forge un coeur de pierre bien trop lourd à porter, un visage de marbre trop facilement fissuré.
CaveauNoir
Rêves mortuaires
Mercredi 9 mars 2011 à 1:31
Mardi 12 avril 2011 à 22:49
la petite fille avance dans le noir, ses mains glissant contre la paroi rocheuse. La grotte et grande, large, effrayante. Tous ses cauchemars y siègent et ressurgissent une fois la nuit tombée, dans ses larmes l'image des horreurs succombent au sol. Le sang lui subsiste et frappe la peau, la martèle; il veut sortir. Mais elle avance encore, les yeux noircis par l'affolement.
C'est ainsi que l'on peut décrire mes soirs, au lit, attendant que morphée veuille bien me bercer. Je ne pourrai en parler, c'est si ridicule, intime, vexant, et j'en ai peur. je ne veux pas faire l'egoiste qui demande de l'aide, je ne veux pas accabler les gens de mes soucis. D'ailleurs quels soucis? La tête est malade alors le corps aussi, on dit les bouddhistes. La guérison cependant m'est inconnue. Et encore cette peur de peser sur les autres, ce désir de s'en sortir seule. Je dois tenir, essayer de m'en depetrer, sans briser mon cocon...