C’est fou comme son sourire me poignarde. Comme il me déchire l’intérieur, mon sang boue sans chaleur, seul le froid me contient. Pour l’instant. C’est fou comme son rire m’exaspère, et sa méconnaissance l’indiffère. Comme elle revient sans cesse me tourmenter un peu plus encore, je ne saigne pas assez.
J’aurai aimé gueuler et frapper, mais j’ai la fâcheuse manie de trop aimer les gens. Alors je me défoulerai sur moi. Si je craque. La douleur me manque, l’amante interdite. La mante religieuse elle se creuse un torrent de larmes sous tes beaux yeux, je divague, le monde s’étreint puis tombe en un fracas sourd et muet.
Jamais je n’ai autant insupporté cet être. Jamais. Les vacances me font vomir, perdue dans ce trou sans vie où ma seule occupation demeure l’ennui…
Mais tu peux toujours jouer à la play ou dormir.
J'adore dormir! x)