Mes doigts fins le long d'un mur.
Mes ongles noirs crissant contre le métal.
Je marche vers le noir. Vers l'inconnu, mais les mains contre le mur, je tâte ce qui pourrait être un obstacle... Et je saigne, encore... je souris à la mort....
Ce grand tunnel dont je ne vois pas le fond, je tente d'y trouver refuge, me protéger au fond, et je saigne, encore, je souris à la mort...
A pas feutrés, j'avance à tâtons, et toujours la peur m'enserre comme une corde autour de la taille, que j'aimerai avoir au cou... Et je saigne, encore, et je souris à la mort...
Des larmes se retiennent de tomber, je m'apprête à faire ce que je n'osais pas auparavant, j'avance, plus loin que jamais... Et je saigne, encore... je souris à la mort...
Immobilisée. Je n'avance plus, réalisant vers où je me dirige vraiment. Me réveillant, je n'oublie pas ce que la vie fait endurer à moi et aux autres. Et cette peste de peur en fait partie... alors je saigne, encore, et je souris à la mort...
Mes ongles noirs crissant contre le métal.
Je marche vers le noir. Vers l'inconnu, mais les mains contre le mur, je tâte ce qui pourrait être un obstacle... Et je saigne, encore... je souris à la mort....
Ce grand tunnel dont je ne vois pas le fond, je tente d'y trouver refuge, me protéger au fond, et je saigne, encore, je souris à la mort...
A pas feutrés, j'avance à tâtons, et toujours la peur m'enserre comme une corde autour de la taille, que j'aimerai avoir au cou... Et je saigne, encore, et je souris à la mort...
Des larmes se retiennent de tomber, je m'apprête à faire ce que je n'osais pas auparavant, j'avance, plus loin que jamais... Et je saigne, encore... je souris à la mort...
Immobilisée. Je n'avance plus, réalisant vers où je me dirige vraiment. Me réveillant, je n'oublie pas ce que la vie fait endurer à moi et aux autres. Et cette peste de peur en fait partie... alors je saigne, encore, et je souris à la mort...
Et je saigne, encore... je souris à la mort... On m'a toujours dis d'affronter mes peurs, alors me voilà partie, et arrivée jusqu'au bout, me voilà liée à la faucheuse...