Pourrissant ma gorge, ne pouvant que mentir,
Je n’ose plus coucher ces mots plein d’amertumes
Espérant m’envoler telle une jolie plume
Ce soleil était chaud, il en devint brulant,
De me voir ainsi noire, en deuil si longtemps,
Pour un silence pesant, une absence illusoire,
Je maintenais mon cœur sur la lame d’un rasoir
Ce croissant de coton maintenant transparent
Fermait mes yeux bleus sur un nouvel orléans
Où les corps vaporeux et leur mouvements de danse
M’emporteraient au plus loin de leur transe
Ma lune amusez moi, soleil sage comprenez
Que mon être dénué de sens et volonté
Me balade sans vie sous votre belle journée,
La nuit mon âme croit aux rêves que l’on m’a insufflé …